Le documentaire Vocalités vivantes, réalisé par David B. Ricard, sera présenté en grande première au Festival de cinéma de la ville de Québec le samedi 22 septembre à 13 h au Musée national des beaux-arts de Québec (Auditorium Sandra et Alain Bouchard). La projection sera suivie du lancement de la publication Les voix du vivant aux Éditions Rhizome, puis d’une tableronde sur la thématique « Découvrir la francophonie nord-américaine » présentée par le Centre de la francophonie des Amériques.

Entre poésie et documentaire, Vocalités vivantes est d’abord et avant tout un projet axé sur la rencontre : rencontre entre un poème — Le vivant de Carl Lacharité — et son lecteur, rencontre entre des modes d’expression de la langue française, rencontre entre des cultures, des communautés, des personnes. Sous la forme de performances, à la fois polyphoniques et anthropologiques, chaque rencontre repose sur la richesse et la concrétude des relations entre des auteurs/poètes et des locuteurs d’autres milieux, d’autres communautés de la francophonie canadienne. Le film de David B. Ricard jette un éclairage personnel et surprenant sur cette démarche d’art relationnel. À juste titre, le réalisateur affirme ceci quant à sa démarche : « Cet essai documentaire, ayant comme point de départ un poème, m'a fait me questionner sur mon rapport à une langue maternelle, à une terre natale, aux autres communautés francophones canadiennes ainsi qu'aux enjeux documentaires et poétiques. C'est avec confiance que je présenterai les fruits de ces réflexions autour de thèmes si vastes et riches. J'ai eu la chance d'y collaborer avec un groupe d'artistes motivants et inspirants.»

Synopsis de Vocalités vivantes (81 min.)
En pleine démarche pour comprendre le sens de l’attachement à sa terre natale, David B. Ricard se voit confier une commande de film avec le mandat de documenter le processus de création d’un spectacle de poésie-musique à travers la francophonie canadienne. Ce mandat lui donne l’opportunité de questionner le rapport à l’enracinement (terre, langue), à l’adaptation (poétique, au territoire) et au processus de relation avec l’autre.

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