
Créée par le Trésor de la langue française au Québec à partir de leurs recherches, la série Dis-moi pas!?La petite histoire des mots d’ici, explore avec humour l’origine de mots typiques du français québécois. La vingtaine de capsules vidéo mettent en lumière la richesse et l’innovation de cette variété linguistique et montrent comment la langue reflète l’évolution de la société québécoise.
S’enfarger
Tout le monde s’est déjà enfargé au moins une fois dans sa vie. Mais bien malin celui qui peut faire le tour de tous les sens de ce verbe et retracer son origine sans... s’enfarger dans ses explications!
Bordée
Le mot bordée est bien connu de tous celles et ceux qui ont passé un hiver au Québec. Mais qui peut énumérer tous les noms donnés aux bordées de neige en fonction de la date où elles sont réputées survenir?
Quétaine
Bien que personne n’aime se faire traiter de quétaine, le mot, lui, jouit d’une popularité qui ne se dément pas. Mais d’où sort ce mot chouchou des Québécoises et Québécois?
Accoter
Avec sa racine latine et ses nombreux sens, accoter fait certainement partie de ces mots bien solides sur lesquels on peut s’appuyer pour exprimer sa pensée!
Chiard
L’origine du mot chiard ne sent pas très bon... Quel est le lien, alors, avec le mets très simple qu’on appelle ainsi au Québec? Pour le savoir, il faut se tourner... vers le menu des réfectoires de collèges et séminaires du 19e siècle.
Adon
Ce ne sont pas tous les mots qui ont le don de bien tomber quand il s’agit de parler de chance et de hasard. C’est pourquoi adon, avec ses nombreux sens, donne une si bonne impression dans toutes sortes de contextes!
Fournaise
Dans plusieurs foyers québécois, les hivers seraient impensables sans la chaleur produite par les fournaises. Toutefois, cet emploi du mot fournaise a longtemps donné lieu à des débats ardents!
Achalandé, achalandée
Si, au Québec, les lieux achalandés sont nécessairement très fréquentés, en France, ce n’est pas toujours le cas. Ça pique votre curiosité? Écoutez ce qui suit!
S’épivarder
Il faut s’épivarder longuement sur le verbe s’épivarder pour faire le tour de ses nombreux sens, et remonter jusqu’à son origine... dans l’observation du comportement d’un certain pic-bois d’Europe!
(S’)Abrier
Abrier, qui est à l’origine des mots abri et abriter, fait partie des mots caractéristiques du français québécois dont l’usage s’est pratiquement perdu en France. Mais d’où vient ce mot qui évoque le confort douillet des couvertures?
Pissou
Au Québec, on qualifie parfois quelqu’un de craintif de pissou, mot que certaines et certains rattachent à l’anglais pea soup. Mais quand on examine cette hypothèse, on constate que ça ne tient pas la route... Qu’en est-il exactement?
Beigne
Le mot « beigne » possède plus d’un sens et, au Québec, il s’emploie dans une foule d’expressions imagées. Il faut dire qu’en près de 300 ans de présence ici, il a eu le temps de se façonner une place de choix dans notre vocabulaire!
Mitaine
Si la douce chaleur procurée par une bonne paire de mitaines en hiver est bien connue, le lien entre le mot mitaine et... une chatte, lui, l’est généralement moins. Ça vous intrigue? Écoutez ce qui suit!
Chasse-galerie
Quelles sont les origines du mot chasse-galerie, qui désigne une légende ayant marqué l’imaginaire québécois? Et quel est le rapport entre des bûcherons qui traversent la nuit dans un canot d’écorce et de garnements qui courent comme des damnés sur une galerie?
Atoca et canneberge
D’où viennent les mots atoca et canneberge? Et surtout, pourquoi dispose-t-on de deux noms pour désigner une plante et son petit fruit rouge bourré d’antioxydants, si chéri au Québec?
Grafigner
Une équipe de hockey qui grafigne la glace, de mignons et diaboliques chatons qui grafignent les mains, des guitaristes qui jouent un rock qui grafigne… Les multiples sens du verbe grafigner révèlent ses origines surprenantes!
Slush et gadoue
L’arrivée du printemps au Québec est marquée par l’apparition de la gadoue, aussi appelée slush. Si cette bouillie neigeuse n’a rien d’attrayant, l’histoire de ses noms est plutôt absorbante.
Piastre et piasse
L’histoire du mot piastre est digne d’une véritable saga remplie de voyages, de conquêtes, de disputes et d’énigmes… Ce mot riche a généré en français québécois une foule d’expressions qui dépassent les questions d’argent!
Mouche et mouche à feu
Pendant la belle saison au Québec, pas besoin de réclamer le silence pour entendre les mouches voler : elles bourdonnent dans nos oreilles et essaiment notre vocabulaire entomologique. Pleins feux sur le mot mouche!
Herbe
D’où viennent tous nos noms d’herbe? Si l’herbe verdit dans nos champs, le mot herbe tapisse notre français québécois, tant et si bien qu’il nous fait parfois perdre la carte…
Orignal
L’orignal occupe une place à part dans le cœur de la population québécoise. Son nom apparaît d’ailleurs dans plus de 200 toponymes au Québec, et on croit même l’apercevoir sur les pièces de 25 cents, alors qu’en réalité…
Poudrerie
Dans l’imaginaire québécois, la poudrerie évoque un climat rigoureux et hostile. Si la poudrerie comporte beaucoup de neige, le mot poudrerie contient d’abord le mot poudre, qui remonte au latin pulveris, signifiant « poussière ».
Tourtière
Dites-vous tourtière ou pâté à la viande? On peut bien débattre de ce qu’est une tourtière, mais quelle est l’origine de ce mot, et surtout, qui a raison?
Suisse et plaine
Au Québec, nos petits suisses grimpent parfois jusqu’en haut des plaines… Mais de quelles plaines parle-t-on? Et quel est le rapport avec les habitantes et habitants de la Suisse, au juste?
Champlure
Le mot champlure est attesté au Québec depuis le 17e siècle, mais il a été supplanté peu à peu par robinet, jugé plus soigné. Malgré tout, l’usage de champlure a perduré et, au fil du temps, ce mot a acquis de nouvelles significations.
Chevreuil
Chevreuil, cerf de Virginie, cerf tout court : trois noms en usage pour notre petit cervidé nord-américain. Qui plus est, au cours de l’histoire, il en a eu d’autres! Fort d’un usage de plus de 400 ans, le mot chevreuil a du panache!
Bonhomme Sept-Heures
Plusieurs ont déjà entendu parler du bonhomme Sept-Heures et en ont même eu peur. Mais est-ce que ce mot étrange vient vraiment de l’anglais bone setter?
Tire
Sauriez-vous dénombrer les multiples emplois du mot tire en français québécois? À en juger par tous les sens qu’il a développés depuis sa traversée de l’Atlantique, ce mot a décidément tiré le bon numéro!
Fale, pruche et histoires normandes
Les personnes colonisatrices du Nord-Ouest de la France ont influencé la formation de notre français québécois, plus particulièrement les Normandes et Normands, à qui l’on doit plusieurs caractéristiques de notre parler.
Bobette
D’où vient le mot bobette, qui désigne de nos jours un sous-vêtement? Pour le découvrir, il faut se plonger dans la publicité des Années folles!
Barachois
Les habitantes et habitants des régions baignées par le golfe du Saint-Laurent savent ce qu’est un barachois, et ce mot apparaît même dans plusieurs noms de lieux en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine; mais qui connaît vraiment son origine surprenante?
Achaler
Lorsque quelqu’un de pas achalé vous achale, est-ce que vous vous sentez bouillir? Quand on connaît l’origine du verbe achaler, ce n’est guère surprenant…
Enfirouaper
Selon son contexte d’utilisation, enfirouaper peut vouloir dire, entre autres, « tromper, duper ou rouler quelqu’un »...
Mais d’où vient ce drôle de mot?