Formation journalistes de la relève
À propos de Alexanne Fortin-Garant du Québec
Présentée par Daphnée Dossios
Soif d’aider et d’apprendre
Sélectionnée pour la formation Journalistes de la relève, la jeune québécoise Alexanne Fortin-Garant, partage son attrait pour le journalisme, sa quête de justice sociale et son ouverture vers le monde.
« J’aurais voulu être journaliste, mais on m’a souvent dit qu’il n’y avait pas de perspective d’avenir. Alors, je me suis tournée vers d'autres options qui sont également à caractère social. », avoue Alexanne Fortin-Garant.
Bien que son parcours ait pris divers chemins – passant d’une Maîtrise en études politiques appliquées à un stage en gestion des risques au sein de la coopérative Desjardins – cette jeune québécoise originaire de Boucherville en revient toujours à son attirance pour le journalisme.
En août 2020, elle a notamment participé au Lab Media de l’Institut du Nouveau Monde, initiative organisée en partenariat avec Le Devoir. Comptant parmi les quelques dizaines d’étudiant·e·s sélectionné·e·s, elle a rédigé un reportage sur la solidarité sociale en temps de pandémie. Elle espère que la formation Journalistes de la Relève lui permettra d’élargir ses connaissances en journalisme.
Aider les autres
Alexanne Fortin-Garant aime souligner son empathie envers ceux et celles dans le besoin. Parmi son expérience humaine la plus marquante compte son engagement en tant que travailleuse humanitaire dans les CHSLD en contexte de pandémie.
Si ce vécu lui a beaucoup apporté en tant que personne, elle avoue également avoir été bouleversée. « Je trouve qu’il manque d’amour dans ces centres-là. Ce ne sont pas pas de bonnes conditions de vie pour les personnes âgées; c’est triste de finir sa vie comme ça », s’éplore-t-elle.
Ce désir de prêter main-forte se traduit également par son dévouement pour un monde plus juste. Elle est tout particulièrement engagée envers la cause féministe, comme l’atteste sa participation à l’Université féministe d’été, initiative de l’Université Laval. « Je me suis rendu compte que les privilèges dont je jouis en tant que Canadienne, s'accompagnent de la responsabilité de faire davantage pour éliminer la discrimination dont souffrent les femmes », confie-t-elle.
Ouverte vers le monde
Le portrait de la jeune québécoise serait incomplet si l’on ne mentionnait pas son amour pour la diversité. « Le fait d'avoir grandi dans une ville multiculturelle a nourri mon intérêt pour les personnes ayant d'autres modes de vie, afin d'entrer en contact avec elles et d'en apprendre davantage sur leurs cultures », explique-t-elle.
Cette ouverture vers le monde se manifeste également par son parcours académique qui comprend un Baccalauréat en Droit et Relations internationales à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), ainsi qu’une Maîtrise avec cheminement en Politique internationale à l’Université de Sherbrooke. Son intérêt pour le domaine l’a amené jusqu’à New York, où elle a participé à une simulation des Nations Unies entre 2018 et 2019. Un an plus tard, elle a pu perfectionner son espagnol lors d’un échange à l’Université Raymond-Lulle de Barcelone.
Récemment sélectionnée pour une bourse Erasmus Mundus, elle planifie de continuer ses études en Espagne, puis en Suède et en France. « Je crois qu'une fois que nous avons compris que la beauté réside dans la diversité, nous ouvrons nos esprits et nos cœurs à des apprentissages illimités », conclut-elle avec passion.