Formation journalistes de la relève
À propos d'Annie Maheux du Yukon
Présentée par Wilfried N’da
Annie Maheux, portrait d’une passionnée d’arts
Annie Maheux grandit dans la ville caucasienne, catholique et francophone de Terrebonne. À 19 ans, elle part à Montréal pour continuer ses études. Elle va vivre dans un quartier libanais où elle va découvrir le monde à travers de nouvelles cultures. Elle décrit ces années-là comme parmi les meilleures de sa vie. Depuis toujours, elle est passionnée d’arts. Son amour de la découverte va la pousser à appliquer comme monitrice de français au Yukon. L’occasion était parfaite puisque c’est une région qu’elle a toujours voulu visiter. En plus de son « job » de monitrice de français, Annie va travailler pour le journal local l'Aurore boréale où elle s’occupera de faire des caricatures. Mais elle ne se voit pas pour autant faire purement du journalisme. Elle veut cependant incorporer sa formation de journaliste à son art pour pouvoir mieux le promouvoir.
L’art pratiqué par Annie est une activité qu’on ne voit pas tous les jours. Il s’agit de performances d’art qui mettent en valeur la nourriture, appelé « Eat-Art ». Sa passion pour cette forme d’art lui vient de ses années estudiantines, plus précisément dans son cours d’histoire de l’art où elle s’en est prise d’affection. « On parle toujours de l’art comme quelque chose qui est inutile, mais avec le « Eat-Art » on y ajoute la nourriture avec laquelle tout le monde a déjà plus ou moins une connexion. ». Elle a même fait des performances au Sénégal et en Afrique du Sud.
Garder sa francophonie, difficile mais pas impossible
Annie a décidé garder son âme francophone. « Je n’ai jamais été douée pour apprendre d’autres langues ». Avec l’aide d’un programme du gouvernement, Annie va voyager pendant 5 semaines à Vancouver où elle va se familiariser avec l’anglais. Finalement, au fur et à mesure qu’elle parle l’anglais elle sent sa culture disparaître. Elle a le même sentiment lorsqu’elle va apprendre l’allemand pour un échange étudiant. C’est pour cette raison qu’elle décide de continuer en français au lieu de prioriser l’anglais. « Les francophones sont connus pour donner les meilleurs spectacles. Le français a déjà une réputation déjà agréable festif et rassembleur ». Annie vient de terminer son contrat de monitrice en français au Yukon qui est une région qui parle majoritairement en anglais comme la plupart des régions au Canada. Pour elle, la francophonie peut se développer au Canada. « Un affichage bilingue serait essentiel et aussi augmenter les programmes d’échanges avec la France et le Québec pour pousser les jeunes à parler le français ».
Au moment de faire son portrait, Annie est en train de suivre une formation de journalisme pour augmenter ses capacités à écrire afin de mieux développer son art.